3) Enchaînement de réactions

 

 

Un feu d'artifice ne se résume pas uniquement à une explosion lumineuse: cela n'est que l'achèvement d'un processus précis et complexe comprenant une multitude de réactions, chimiques ou physiques.

 

 

Une sphère, d'où dépasse une mèche reliée à une charge de poudre qu'on appelle la charge propulsive, est glissée à l'intérieur du mortier. La mèche est ensuite allumée et met le feu à la poudre. En se consumant, elle produit des gaz, qui, comprimés entre le mortier et la bombe, cherchent à se «détendre» font pression sur la bombe qui est alors projetée. Celle-ci n'explose qu'une fois parvenue à son apogée grâce à un petit conduit rempli de poudre : l'espolette.

 

Quand la charge propulsive explose, elle met aussi le feu à la mèche-retard (espolette) : la bombe monte alors dans les airs. Une fois arrivée à son apogée, l'espolette est consumée et met alors le feu à la charge d' éclatement. Les gaz produits par la combustion font pression et permettent l'explosion. En fonction de son calibre et de son retard, chaque bombe explose à des hauteurs différentes. ( 500m pour les plus hauts).

 

Auparavant, l'allumage se faisait avec une lance d'allumage constituée de poudre compactée. Mais celle-ci fut enlevée jugée trop dangereuse. Maintenant, on utilise un inflammateur électrique. Une goutte de produit explosif est versée sur l’extrémité d'un fil électrique qu'on introduit dans la mèche. Le courant est ensuite allumé, le feu étant ainsi mis à la goutte du produit explosif.

 

Le spectacle commence alors, les spectateurs sont émerveillés devant ces si belles couleurs qui apparaissent. Il est donc temps d'appronfondir plus particulièrement ce phénomène.

 

 

                                                                                               source: letempsdundrama.blogspot.com