2) Les feux d'artifices du XIXème siècle à nos jours : à quelles occasions et pourquoi ?
En 1810 le second mariage de Napoléon I est célébré avec des fusées ainsi qu'en 1852 lors de la fête du 15 août du futur Napoléon.
La III ème République adopte les feux de Bengale et les utilisent pour célébrer le jour désormais choisi comme fête nationale. Le succès est à son comble et la fête se renouvellera d'année en année jusqu'à nos jours.
Vers le milieu du XIX ème siècle les feux d'artifices gagnent en popularité en Amérique du Nord. A la fin du XIX ème siècle et au début du XX ème, les médecins, les représentants du gouvernement ainsi que ceux des incendies réclament des restricitions concernant les pièces pyrotcheniques, jugées bien trop dangereuses. Face à cette pression certains gouvernements, dans les années 1930-1940, ont interdits toutes ventes de pièces pyrotechniques et de jouets à la poudre noire. C'est alors le début de la modération du développement de ces pièces.
Après la Seconde Guerre Mondiale, les feux d'artifices gagnent d'autant plus en popularité. En effet grâce à l'essor rapide du commerce et des échanges ainsi qu'à une facilité incroyable des transports et des expéditions, l'industrie de la pyrotechnie a explosé. Les catalogues de vente par correspondance, très populaires ont permis leurs ventes même dans les régions qui les avaient pourtant interdites.
Les médecins, les représentants du gouvernement et des incendies ont alors décidé de retirer leur demande de restriction et c'est alors que les règlementations que nous connaissons aujourd'hui sont apparues.
En effet il est important de parler désormais de certaines règles indispensables pour les feux d'artifices de nos jours. Tout d'abord depuis quelques années les bombes sont classées en quatre catégories : K1, les petits pétards ; K2, les bisons qui sont autorisés à partir de quatorze ans; K3 et K4 pour les plus grosses bombes classées dans les artifices. Ceux-ci sont classées par diamètre : 50,75 et 100. Selon leur poids de matière active, c'est à dire selon les grammes de poudre noire qu'ils contiennent, une étiquette est obligatoire avec un classement, la matière active et la distance de sécurité imposée ainsi qu'un numéro d'agrément spécial selon la couleur.
Au niveau de la sécurité, ce n'est pas comme autrefois, les normes sont beaucoup plus strictes, en effet il est interdit de faire un feu d'artifice nous-même dans une salle des fêtes sans autorisation et lors des grands feux d'artifices il doit y avoir un minimum de sécurité pour les spectateurs et doivent être d'autant plus grandes lors des allumages de bombes. Des artifices sont toujours interdits en France telles les fusées qui sont impossibles à diriger.
Aujourd'hui des centaines de spectacles d'arts pyrotechniques sont tirés dans le monde pour la plus grande joie des spectateurs avec une variété de pièces incroyable.
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